Coupe de la CAF – Le CSS se prépare au match retour : Qu’on finisse de tâtonner !

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Alexander Santos doit mettre fin à son hésitation pour trouver le onze type et mettre en place le bon système de jeu.

«La saison passée, nous avions un effectif des plus réduits mais nous avions un entraîneur (Mohamed Kouki) qui avait su quand même en tirer le meilleur profit. Cet été, nous avons un grand contingent de bons joueurs recrutés, avec de la richesse et de la variété dans les trois compartiments de jeu, mais nous attendons encore de voir le staff technique en faire un grand collectif qui remporte des victoires convaincantes et qui séduit les amateurs de beau jeu». Remarque assez pertinente de plus d’un supporter sfaxien après le succès avec le tarif minimum (1 but à 0) sur la très modeste équipe Rukinzo FC du Burundi au match aller du 2e tour préliminaire de la Coupe de la CAF. Le seul éclat dans ce premier round, c’était le but de Mohamed Dhaoui qui a ouvert la voie à cette victoire. Pour le reste, il n’y a pas eu grand-chose à retenir. Quelques occasions de but, mais pas très nettes et qui n’étaient pas le fruit d’actions bien orchestrées et rondement menées pour être facilement converties en buts.

Un mauvais casting du onze de départ

On n’a pas compris les critères sur lesquels s’est basé Alexander Santos pour aligner sa formation du coup d’envoi. Des joueurs qui avaient leur place et qui étaient pressentis comme titulaires étaient sur le banc ou hors liste pour ce match, tels que Sabri Ben Hassen, Gaoussou Traoré, Youssef Becha, Amor Ben Ali, Fabien Winley, Amen Allah Haboubi, Mohamed Salah Mhadhebi et Fodé Camara. Seul Rayan Derbali avait été déclaré absent pour blessure. Salah Harrabi et Rubin Hebaj n’étaient pas qualifiés. Des joueurs qui ne sont plus importants du dispositif actuel étaient, par contre, rentrants : Achraf Habbassi, Waddhah Zaidi et Moussa Bella Conté. Cette formation chambardée de la sorte ne pouvait pas donner lieu à un grand optimisme pour assister à un match plein, attractif et riche en émotions et en buts comme les fans des «Noir et Blanc» le souhaitaient. Si on fait un mauvais casting du onze de départ et qu’on y ajoute un schéma de jeu pas bien approprié à l’enjeu, on ne peut pas aspirer à fournir un débat de qualité. Car il fallait faire le plein d’atouts en attaque et pas en défense pour ne faire qu’une bouchée d’un adversaire qui aurait pris l’eau en une demi-heure de pressing haut. Avec Hazem Haj Hassen seul en pointe, en petite forme de surcroît, c’était un immense gâchis. Avec un flanc gauche où le duo Hichem Baccar-Waddhah Zaïdi n’a pas bien carburé sur le plan offensif et un côté droit où Achraf Habbassi gênait plutôt Cristo et lui fermait les percées et les envolées sur la ligne de touche pour bien écarter le jeu, c’était la pagaille et la confusion dans les rôles. Alors que le plan de départ était des plus simples, celui que l’entraîneur Alexander Santos avait laissé comme plan, avec Youssef Becha, Fabien Winley et Amor Ben Ali d’entrée à la place de Waddhah Zaidi, Moussa Bella Conté et Achraf Habbassi, paraît plus solide. Ça aurait pu être une partie d’une tout autre nature et certainement un vrai festival offensif. Le match retour du samedi doit être pour le staff technique sfaxien celui des correctifs et du rachat. Après deux mois et demi de préparation, on ne verra pas d’un bon œil le technicien portugais continuer à tâtonner et à piétiner.

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